“Internet Enggineering Task Force” est une société fille de l’ISOC, elle a été fondée le 17 janvier 1986, bien qu’elle soit Américaine, elle porte une influence mondiale. C’est elle qui élabore les premiers standards d’Internet, que ce soit les protocoles internet (TCP/IP) ou les composants demandés pour pouvoir accéder à internet. C’est une société assez spéciale, non lucrative qui invite des membres du monde entier pour pouvoir décider des nouveautés.
Elle fonctionne avec des « Request for Comments » ou RFC, c’est une série numérotée de documents qui permettent de savoir les différentes caractéristiques matérielles d’Internet, elles ne sont pas des obligations, mais bien des standards, des bases données pour accéder et utiliser internet. Chaque RFC se passent à une date précise, la première étant du 7 avril 1969 et la dernière datant de 2009.
Les propositions aux RFC peuvent être données sous n’importe quelle candidature de n’importe quelle personne (oui vous aussi vous pouvez), c’est ce qu’on appelle un groupe informel, elle n’a ni statut, ni membre. L’idée votée à la RFC est ensuite proposée, puis cette idée se transforme en brouillon ou « draft », et enfin transformé en standards Internet.
Mais du coup, c’est quoi le protocole (TCP/IP) ? C’est le protocole mis en place par l’IEFT, qui se passe chaque fois que votre ordinateur veut accéder à un serveur, donc, à un site web, à un email, à un jeu en ligne, une application en ligne, tout ce qui passe par internet, et donc un serveur, utilise ce protocole. L’IP est simplement une étiquette, plaque d’immatriculation donné sur tous les ordinateurs possédant une carte wifi. Le TCP ou « Transmission Control Protocol » fonctionne en 3 étapes appelés « Three-way handshake », littéralement le check en 3 étapes.
Premièrement l’ordinateur envoie un signal « SYN », ou synchronisant avec une certaine valeur.
En second temps le serveur recevant ce signale, envoie à son tour un « SYN », pour répondre qu’il veut bien une synchronisation, ensuite un « ACK », acknowledgement en anglais, qui veut dire reconnaissant, pour demander à l’ordinateur s’il veut se connecter
Nous finissons par un nouveau signal « ACK » venant de l’ordinateur jusqu’au serveur, c’est bon, l’ordinateur s’est connecté avec succès !